samedi 10 juillet 2010

Les passantes

Je veux dédier ce poème

A toutes les femmes qu'on aime

Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais


A celle qu'on voit apparaître

Une seconde à sa fenêtre

Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui


A la compagne de voyage

Dont les yeux, charmant paysage

Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main...











Extrait d'un poème d'Antoine POL
(chanté par Georges BRASSENS)

2 commentaires:

  1. Merci pour ce joli hommage rendu aux femmes!
    bon week-end

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  2. Pour votre plaisir, je rajoute une version sonore... A bientôt...

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